Rendez-vous d’affaires CieNOV : Nourrir la connexion entre l’homme et la nature
Rendez-vous d’affaires CieNOV : Nourrir la connexion entre l’homme et la nature
Date de parution : 7 juin 2023 – Hebdo Rive-Nord
Daniel Hervieux a toujours voulu avoir un impact positif sur le monde qui l’entoure. C’était sa bougie d’allumage pendant ses 12 années en politique, et c’est également ce qui l’a poussé à lancer son entreprise, Le nourricier, dont la mission est de développer des projets d’horticulture en harmonie avec les besoins de l’homme et de la nature.
C’est en 2019 que le natif de L’Assomption a entrepris un changement de carrière en débutant des études en production horticole à Saint-Hyacinthe. Déjà, il savait qu’il souhaitait lancer son entreprise, mais il ignorait encore quelle en serait la pierre angulaire. C’est pendant ses deux années de formation que son projet s’est précisé. « J’ai décidé de me spécialiser dans l’horticulture environnementale et dans l’horticulture comestible. L’idée, c’est de nourrir tout ce qui vit, même le sol, d’où le nom de mon entreprise. Je veux apporter plus de conscience sur ce qu’on choisit comme végétaux pour ne pas ne pas détruire l’écosystème qui les entoure. Au contraire, par notre approche, on peut préserver et même stimuler la biodiversité. L’important, c’est l’équilibre ; nos aménagements ne doivent pas servir que nos intérêts, mais aussi ceux de la nature », confie l’entrepreneur. Déjà, son projet trouve un écho favorable dans le milieu, lui qui a été lauréat local du Défi OSEntreprendre dans la catégorie « Création d’entreprise – Services aux individus », puis lauréat régional du prix « Vote populaire ».
Un parcours enrichissant
Lancer une entreprise n’est pas une mince affaire ; ça exige de la vision et beaucoup de détermination. « J’ai la chance de compter sur l’accompagnement de CieNOV depuis le début. Grâce à mon conseiller en démarrage d’entreprise, Brad Minchinton, j’ai pu bénéficier du soutien au travailleur autonome, qui m’a permis de recevoir une rémunération tout en développant mon projet. Pour y avoir droit, j’ai eu à fournir un plan d’affaire solide et à le présenter devant un comité composé d’entrepreneurs. L’aide de Brad a été précieuse ; c’est enrichissant de pouvoir collaborer avec quelqu’un, de valider ses idées, et d’être poussé à s’élever toujours plus haut. »
À cet effet, Daniel Hervieux voit loin. S’il est seul pour le moment, il aimerait éventuellement s’entourer d’une équipe. « Ça me permettrait d’élargir mes activités et de me concentrer plus spécifiquement sur la conception des aménagements », souffle-t-il. Dans sa stratégie de croissance, il aimerait notamment étendre son offre de services aux entreprises et aux municipalités. « Ces dernières doivent être des pionnières dans la façon dont on aménage nos espaces dans une optique de lutte contre les changements climatiques. J’entends d’ailleurs approcher les Villes de la région pour en savoir plus sur leur vision et leurs projets. Par exemple, j’aimerais voir plus de massifs de fleurs dans les parcs plutôt que du gazon ; ils nécessitent moins d’entretien et ont plus d’avantages pour l’environnement. » Éventuellement, la formation pourrait aussi être une corde de plus à son arc. « L’hiver prochain, j’ai d’ailleurs été embauché par le Conseil régional de l’environnement pour offrir des ateliers de formation auprès des élèves de 5e et 6e année de la région, dans le cadre du programme Carbone Scol’ERE. »