Rendez-vous d’affaires : Pour vous propulser au-delà des frontières

Date de parution : 19 juillet 2023 – Hebdo Rive-Nord

Chaque année, plus d’une soixantaine d’entreprises de la région se tournent vers la Société de développement international de Lanaudière (SODIL) pour les aider à concrétiser leurs projets d’exportation. Fort de près de 30 ans d’expérience dans le milieu et riche d’une expertise pluridisciplinaire en la matière, l’organisme agit effectivement en véritable catalyseur pour vous aider à vous propulser au-delà des frontières.

Que ce soit pour faire le diagnostic de votre entreprise, mieux comprendre votre marché, financer vos projets de développement, élaborer votre planification stratégique ou franchir les obstacles réglementaires, la SODIL est « le bouton exportation » sur lequel il faut appuyer lorsque vous souhaitez vous lancer ou vous développer davantage à l’international. « Nous pouvons aider les entrepreneurs dans tout ce qui a trait à l’exportation, même lorsqu’ils n’en sont qu’à l’étape de la réflexion. Sont-ils prêts à exporter ? Quelles sont leurs forces et leurs faiblesses ? Quels sont les marchés qui ont du potentiel ? À la suite de quoi, nous sommes là pour les appuyer dans leur planification stratégique, l’élaboration de leur plan d’affaires à l’exportation, la recherche de financement, de mêmes que tous les aspects logistiques et légaux à considérer », détaille le directeur général de la SODIL, Jacques Fortin.

L’organisme soutient autant les entreprises qui souhaitent commencer à exporter que celles qui sont déjà établies à l’international. « La force de la SODIL, c’est son réseau. Nous sommes entourés d’une trentaine de partenaires immédiats qui sont experts dans leur domaine », poursuit M. Fortin.

Collaborer pour mieux avancer

Si plusieurs entrepreneurs frappent directement à la porte de la SODIL, d’autres lui sont référés par des incubateurs d’entreprise tels que CieNOV. « Il y a une belle dynamique dans la région de Lanaudière, et l’un de mes objectifs, c’est justement de rapprocher la SODIL des organismes de développement économique du milieu. On travaille de façon étroite afin de toujours amener plus d’entreprises à exporter, et de favoriser aussi le développement de celles qui font déjà de l’exportation. »

C’est d’ailleurs l’un des aspects que M. Fortin apprécie le plus de son travail : être partie prenante de cette synergie. « Il y a deux aspects qui me passionnent en matière de développement économique : contribuer à propulser notre communauté d’affaires, à la rendre plus concurrentielle, plus résiliente et plus dynamique, puis travailler avec les gestionnaires à travers tout le cycle d’évolution de leur entreprise », ajoute le directeur général, qui a trouvé sa voie. « C’est un grand défi, mais c’est enrichissant de participer à tout ça. »

L’importance du virage numérique

L’an dernier, la SODIL a aidé 68 entreprises lanaudoises, que ce soit par des activités de formation, des webinaires, des mandats d’études de marché ou pour d’autres services. Cette année déjà, plusieurs autres sont au rendez-vous, notamment par le biais du Programme d’accélération du commerce international du Canada, qui a permis d’accompagner une dizaine d’entreprises. « Nous avons entre autres pour objectif d’augmenter le nombre d’interventions que nous réalisons, puisque malgré que nous sommes en partie subventionnés, ce qui nous permet d’offrir des services à moindre coût, nous devons aussi générer une part de nos revenus. Par ailleurs, l’une des grandes préoccupations dans la sphère économique demeure le virage numérique, et nous travaillons fort à identifier les outils pour aider les entreprises dans leur virage 4.0. C’est un aspect important de notre mission », conclut M. Fortin.